
L’école des témoins : oser témoigner !
“Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins.” Actes des Apôtres 1,8
Dans la dynamique de Mission Azur, le diocèse de Nice propose dès novembre 2020 un parcours à tout chrétien qui souhaite approfondir sa foi et sa relation à Dieu pour témoigner joyeusement de l’Évangile. Cette école gratuite s’adresse prioritairement aux laïcs en responsabilité dans les paroisses, les services et les mouvements. Découvrez le tract.
C’est une chance pour le diocèse… Précisons que ce n’est pas une formation comme on a coutume d’en voir proposer chaque année, c’est d’abord une expérience de foi et de cheminement communautaire à la manière des premières communautés chrétiennes… Ce sera d’ailleurs la seule proposition du diocèse désormais pour la formation des laïcs appelés à être disciples missionnaires. Après l’échange avec le prêtre qui appelle, chacun pourra s’inscrire sur le site du diocèse.
Les écoles seront réparties à travers le diocèse en tenant compte des désidérata exprimés dans le bulletin d’inscription quant aux jours et horaires qui conviennent.
Être “témoin” du Christ et de son message, c’est ce que Jésus a demandé à ses disciples avant de les quitter : “Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre”. C’est notre rôle, notre mission essentielle. Mais qu’est-ce qu’un témoin ? Au sens le plus courant, c’est un mot utilisé en justice pour désigner quelqu’un qui a vu un événement, une situation ou entendu quelque chose et qui peut le certifier, en attester la vérité devant un juge. Mais bien sûr, le mot a un sens plus large : il désigne quelqu’un dont la vie est telle que les autres en viennent à s’interroger et à questionner cette personne sur la source de sa singularité.
Pour nous chrétiens, cette “singularité” n’est pas dans l’originalité d’un habit, d’une mise à part du monde, mais dans l’effort pour vivre selon l’évangile en sachant que, bien souvent, cette fidélité nous fait déborder les frontières de l’opinion générale et donc étonne. Le chrétien vit dans le monde ; sa singularité n’est pas de se retrancher du monde, mais de faire de l’Evangile sa référence et la priorité dans ses choix. Parmi les “singularités” qui peuvent poser question, signalons l’amour des ennemis, mais aussi le pardon, le sens du service au-delà de nos propres avantages, prendre la dernière place, quitter tout pour suivre le Christ, donner sa vie pour les autres… Ce sont tous les paradoxes de la vie évangélique qui, s’ils sont vécus en vérité, ne peuvent pas ne pas interpeller beaucoup de nos contemporains.
Certes, ces attitudes ne sont pas seulement vécues par les chrétiens, et heureusement, cependant elles ne sont pas tellement ordinaires qu’elles passeraient inaperçues, elles ne manquent pas d’interroger les personnes de bonne volonté.